Une histoire ancrée dans les tropiques

Tu ne le sais peut-être pas, mais l’aventure de Monsieur Cocktail est née quelque part dans un avion en décembre 2011…

Noël 2011. Sur un coup de tête, j’entre dans un avion vers les plages de l’Inde avec mon grand chum Simon. Deux semaines auparavant, je goûtais à mon premier Old Fashioned dans un restaurant de Montréal et ma curiosité pour les cocktails était vive et supplantait tout le reste. C’est donc juste avant de partir que je mis la main sur un livre de cocktail à la couverture mauve et qui changerait à jamais le cours de ma vie professionnelle (et beaucoup nocturne, avouons-le).

Dans ce bouquin dont j’oublie le nom (et que j’oublierai dans l’une des auberges de mon séjour), on racontait l’importance des ingrédients frais, de la grosse glace et surtout, on y jasait beaucoup de quantité. Avant même d’entrer dans le monde de la mixologie, je lisais qu’il ne fallait jamais noyer nos spiritueux avec du jus ou des boissons gazeuses et qu’il fallait respecter la formule simple suivante : de l’alcool + du sirop + du jus de lime ou de citron.

Tout un monde venait de s’ouvrir devant moi, et j’ai vite compris que le sirop occuperait une place de choix dans mon arsenal puisque c’est lui qui balançait l’acidité de la lime ou du citron, mais aussi celui qui apportait le plus de saveur pour accompagner la base.

12 ans plus tard, après avoir perfectionné l’art du sirop pour atteindre le sommet, je suis fier de ces nouvelles saveurs tropicales qui ont été développées avec ses souvenirs de voyage en tête : le lassi à la mangue bu à Goa, en Inde, la merveilleuse Pina Colada d’un bar sans nom sur la plage de Cayo Blanco et ce Hurricane bu au Shameful Tiki Room de Toronto lors d’une chaude nuit d’été.

Car il suffit parfois de prendre une gorgée pour voyager dans le sud.

Patrice